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50 ans de consommation alimentaires (INSEE)

La consommation alimentaire des ménages français a connu de profonds changements, remarque l’INSEE.

 La consommation alimentaire des ménages français a connu de profonds changements, remarque l’INSEE. Depuis 1960, la composition du panier alimentaire s’est modifiée. Les français consacrent une part moins importante à leur budget alimentation. Cela représente en moyenne 3600 € par habitant, en 2014, soit 20.4% des dépenses de consommation, contre 34.6% en 1960.

En effet, aujourd’hui, la répartition du budget alimentaire est la suivante :

  • 3/4 pour l’alimentation à domicile
  • et 1/4 pour les restaurants, cantines, débits de boissons, etc.
  • Alors qu’en 1960, 86% de cette consommation alimentaire se faisait à la maison.

modification de la conso alimentaire des français en 50 ans

En 50 ans, le panier alimentaire des français a changé …

De fait, avec le temps, les modes de vie et de consommation changent :

  • nous consacrons aujourd’hui moins de temps à la préparation des repas chez soi :-25% entre 1986 et 2010,
  • diminution de la consommation des produits bruts. Augmentation de la consommation des produits faciles d’emploi (pizza, desserts lactés frais, plats préparés, produits transformés et boissons non alcoolisées),
    • depuis 1960, augmentation de 4.4% par an en volume par habitant de la consommation de plats préparés
  • réduction de la part des 3 principaux postes : viandes (26% en 1980 contre 20% en 2014), fruits & légumes, pains & céréales (13% en 2014 contre 15% en 1960),
  • modification de la consommation des boissons alcoolisées :
    • on privilégie les vins de qualités supérieurs : le vin de consommation courante ne représente plus que 9% contre 47% en 1960.

… en partie pour des raisons financières

Par conséquent, il est toujours d’actualité que nos pratiques alimentaires sont directement influencées par le pouvoir d’achat des ménages et l’évolution des prix des différents produits.

Enfin, même si nous entendons les recommandations sanitaires faites par de nombreux discours nutritionnels. Ils préconisent de manger moins gras, moins sucré, moins salé et de consommer moins de protéines animales, nous ne les appliquons pas toujours …

Etude INSEE – octobre 2015

Brigitte Larochette et Joan Sanchez-Gonzalez, division Synthèses des biens et services, INSEE

En bref, qu’importe comment nous consommons, le tout est de manger de manière plus saine pour être plus en forme et mieux dans son corps.